Le vendredi 2 novembre 2007, avec le concours du Centre Cultutrel algérien à Paris, l'association a organisé un concert de musique du monde. animé par Djamel Bouzid. Cette manifestation a été l'occasion de recevoir les autorités algériennes de l'Ambassade d'Algérie et du Consulat de Vitry-sur-Seine (94).

Cette soirée qui a permis de réunir de nombreux adhérents et des amis non adhérents dans une ambiance musicale multi-culturelle démontre, une fois de plus, la capacité de l'association à maintenir un lien fort entre les Hommes.

L'association remercie vivement l'ensemble des participants.

Joinville-le-Pont est située à proximité de Paris, à l'intersection de trois pôles de développement tertiaire constitué par la Défense, Marne-la-vallée et Orly-Rungis.
Cette situation a favorisé l'émergence d'une activité économique fondée sur un réseau d'environ 450 PME et PMI et concentrée sur trois secteurs:

• l'optique, et notamment la lunetterie avec Luxury Eyewear (groupe Cartier) et plusieurs filiales d'Essilor ;
• le traitement de l'eau, avec principalement l'usine Eaux de Paris qui approvisionne la ville de Paris;
• l'image (cinéma, télévision, applications numériques). Il n'y a plus de studios de cinéma ou de télévision, mais des laboratoires de post-production (GTC-Eclair) et de post-synchronisation (Les Auditoriums de Joinville). Plusieurs entreprises sont impliquées dans le pôle de compétitivité image numérique, institué en  2005 par la région Ile-de-France et l'État.
  
  Ces entreprises spécialisées utilisent des technologies de pointe.
  
  

L'activité touristique est également importante autour de la Marne avec des guinguettes ("Chez Gégène", "Le Petit Robinson") et des restaurants dansants fréquentés surtout à la belle saison. Un port de plaisance fonctionne, tandis que l'Ile des Saints-Pères abrite des services de la navigation de la Seine et de Voies navigables de France. La rivière est aussi fréquentée par les bateaux de croisière qui relie l'est de la région à Paris.

Outre plusieurs monuments dont certains sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, Joinville-le-Pont comprend un réseau d'allées souterraines et des catacombes anciennes la reliant aux villes voisines.

Sur le quai de la Marne, vers 1880, a été construit un atelier de fabrication de bâteaux dit "Garage Péré" qui était le plus important établissement du genre.

A proximité, en 1872, a été édifiée une auberge et établissement nautique dit "restaurant de l'horloge" servant de rendez-vous de chasse. Depuis 1944, c'est un restaurant.

Afin d'abriter une société d'aviron fondée en 1876, le bâtiment de l'aviron Marne et Joinville, sur l'île Fanac, a été construit en 1883 puis agrandi en 1907 entièrement en bois. En 2005, il a été détruit par un incendie et sa reconstruction à l'identique a commencé en 2006 et s'est achevée en 2007.

Dans le "haut de Joinville", se dresse le château du Parangon, propriété du Conseil Général du Val de Marne. Il abrite des services sociaux après avoir recueilli au début du XXème siècle l'école coloniale. Ce château construit dans la seconde moitié du XVIIème siècle, est entouré d'un parc en partie public.

Dans le même quartier deux édifices doivent être remarqués. Une demeure construite aux XVIIème et XVIIIème siècles à laquelle ont été ajoutés au XIXème siècle des bâtiments d'usine. L'ensemble immobilier, sert aujourd'hui d'unité de production pour la fabrication de verres optiques et de montures. L'église paroissiale Saint Charles Boromée a été construite entre 1856 et 1860. Elle a été inspirée des basiliques et comprend une charpente et de grandes arcades reposant sur des colonnes, un choeur néo gothique voûté d'ogives, une nef à 5 travées de collatéraux, un campanile carré terminé par une flèche octogonale.

A l'entrée de la ville, le temple bouddhique Linh Son, monastère et temple bouddhiste chinois et vietnamien au style traditionnel se situe face à la gare.





Le canal de navigation dit "canal Marie Thérèse" puis "canal de Saint Maur" a été construit entre 1808 et 1822 pour racheter une boucle de la Marne et faciliter la navigation de la Marne.

Au cimetière de la ville situé dans le "bas de Joinville", se trouve la tombe de Jean Baptiste Pupille, dit le "berger Pupille", sauvé de la rage par Louis Pasteur en 1885. 

L'histoire de Joinville-le-Pont est intimement liée à l'histoire de France et aux passages des armées sur le pont qui fait sa renommée. 

L'histoire de la cité commence par la création d'une abbaye fondée en mémoire du Roi Dagobert aux envrions de 640 après J.C.

Après avoir subi des modificaitons et des destructions successives, ce n'est que sous le règne de Saint-Louis en 1200 que l'Abbaye devient officiellement l'Abbaye de Saint Maur.

L'archevêque Eudes de Sully dote l'abbaye, en 1205, d'un pont sur la Marne dénommé "Pons Olini", Pont Olin", puis "Pont au lin". L'abbé de Saint-Pierre, qui bénéficie du droit de péage perçu au passage du pont, est l'un des premiers percepteurs de l'histoire de France. Ce pont est d'une importance vitale pour l'agglomération et sera par la suite le lieu de nombreux combats du fait de sa situation stratégique.

Les rives de la Marne constituent, vers 1259, le hameau de "Pont-des-Fossés", puis "Pont-de-Saint-Maur" et, enfin, "Branche du Pont-de-Saint-Maur".

Jusqu'en 1790, la commune dépendait de Saint Maur. Un vent de la liberté agite la "Branche-du-Pont de Saint-Maur" en 1790, année au cours de laquelle les habitants, soutenus par le Vicomte Boniface de Mirabeau qui résidait momentanément à Polangis, proclament leur indépendance, arguant de l'existence d'un lieu de culte, la chapelle Saint Léonard. Le maire de Saint-Maur proteste et adresse une plainte à la municipalité de Paris, le 5 mai 1791. Ces démarches sont renouvelées jusqu'en 1830. Six maires auront présidé au développement de la commune.